Adina Georgescu donne une entrevue au magazine Premières en affaire sur le projet de loi 22
Le projet de loi 22 fait suite à des demandes médiatisées de municipalités qui souhaitent acquérir des propriétés en milieux naturels ou ailleurs dans la localité afin de les protéger. Adina Georgescu apporte un regard sur la question.
La jeune avocate vient d’être entendue au sujet de la cause fictive de la famille Murphy, qui occupe une maison ancestrale d’un quartier chic d’une petite ville des Cantons-de-l’Est. Elle avait été achetée par un riche Irlandais ayant quitté les États-Unis lors des troubles de la guerre de Sécession. Ses descendants ont préservé l’austère demeure devenue symbole de stabilité dans le voisinage. Afin de faire face à la demande de logements, la municipalité veut redessiner le quartier. Dorénavant, on ne verse que la valeur marchande de l’immeuble, en vertu de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi 22. Le caractère patrimonial et la valeur sentimentale ne peuvent s’appliquer pour faire hausser le coût d’une propriété vis-à-vis de la ville. Adina Georgescu, avocate spécialisée en droit municipal au bureau montréalais de Miller Thomson, a participé à la commission parlementaire à ce sujet pour représenter l’Institut de développement urbain (IDU) du Québec.